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Un guide du vocabulaire clé du projet Lyon-Turin : expressions liées à l’ingénierie, noms et acronymes des organismes publics impliqués et dispositions administratives extraordinaires. Chaque mot-clé introduit un sujet à explorer afin d’approfondir la compréhension du projet et de ses implications.
Acronyme de l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France. Établissement public français dont la mission est de financer des projets de transport nationaux. Pour la section transfrontalière Lyon-Turin, l’AFITF alloue des fonds chaque année conformément à la législation française.
Il s’agit d’un dispositif destiné au transport automatique des matériaux d’excavation du front de taille vers l’extérieur, vers les sites de mise en dépôt et de tri. La bande transporteuse est alimentée par énergie électrique et permet de remplacer les camions aussi bien dans le tunnel qu’à l’extérieur. Elle présente des avantages évidents en termes de sécurité et d’environnement.
Terme technique pour définir les deux tubes (tunnels) parallèles dont est composé le tunnel de base Lyon-Turin, un pour chaque sens de marche des trains.
Petites galeries de liaison entre les deux tunnels parallèles qui composent le bitube. Elles sont destinées à faciliter les évacuations de sécurité. Dans le cas du tunnel de base Lyon-Turin, sur son tracé de 57,5 km de long, 204 by-pass de sécurité sont prévus, un tous les 333 m.
Structure de type conteneur qui joue un rôle fondamental dans la sécurité du chantier souterrain. Ce container est destiné à accueillir les personnes se trouvant dans des situations dangereuses dans le tunnel, notamment si elles ne peuvent pas rejoindre l’extérieur. Située tous les 300 m du tunnel en cours de creusement (y compris sur le tunnelier), elle est équipée de bouteilles d’oxygène et d’instruments de signalisation. Il peut accueillir jusqu’à 18 personnes.
Acronyme de Connecting Europe Facility, également appelé Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE). Il s’agit d’un programme de financement européen sur sept ans pour les investissements d’infrastructure de l’UE dans des projets du secteur du transport, de l’énergie et du numérique visant à accroître la connectivité entre les États membres. C’est dans ce cadre que s’inscrit le financement européen de la section transfrontalière de la ligne Lyon-Turin.
Commission intergouvernementale franco-italienne pour la liaison ferroviaire Lyon-Turin.
Il s’agit d’un organisme créé par les gouvernements français et italien à la suite du traité signé le 15 janvier 1996 à Paris pour « la construction de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin ». Elle a pour mission de présider aux activités nécessaires à la définition, à la réalisation et à la gestion de la ligne ferroviaire Lyon-Turin, en exerçant, au nom des États, d’abord des fonctions de direction, d’étude, d’approfondissement et d’élaboration, puis, avec l’institution du Promoteur public, de supervision et de contrôle de ses activités dans la phase de préparation du projet, d’exécution des travaux préliminaires et maintenant dans la phase d’adjudication et de réalisation des travaux.
Acronyme de Climate, Infrastructure and Environment Executive Agency (Agence exécutive pour le climat, les infrastructures et l’environnement). Organisme de la Commission européenne chargé du financement des travaux du réseau RTE-T, qui vise à mettre en œuvre une gestion technique et financière efficace des projets eux-mêmes.
Acronyme de Comitato Interministeriale per la Programmazione Economica e lo Sviluppo Sostenibile (Comité interministériel pour la programmation économique et le développement durable). Organisme collégial du gouvernement italien qui conclut la procédure d’autorisation et donne le feu vert au financement de projets figurant dans la liste des « ouvrages prioritaires » (en vertu de la loi Objectif), notamment la ligne Lyon-Turin, et qui a approuvé le projet définitif de la section transfrontalière et la variante des installations de chantier.
Il s’agit de l’un des neuf axes prioritaires du réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Situé entre Budapest (Hongrie) et Algésiras (Espagne), il s’étend sur 3 000 km en reliant 7 corridors de l’UE d’est en ouest et traverse six pays européens (Espagne, France, Italie, Slovénie, Croatie et Hongrie).
Dispositif exceptionnel de l’État français dont bénéficie le chantier de la ligne Lyon-Turin en France, suite à la décision du Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire en décembre 2003. Son objectif est double : d’une part, préparer et accompagner le chantier avant, pendant et après sa réalisation, en permettant l’intégration d’entreprises et de salariés locaux et extérieurs et, d’autre part, d’enraciner le projet en Maurienne afin d’impliquer le territoire et de favoriser des retombées positives.
Galerie circulable reliant le bitube à l’extérieur. Le tunnel de base Lyon-Turin en compte 4, une en Italie et 3 en France. Ces descenderies ont trois fonctions :
C’est l’une des méthodes d’excavation du tunnel de la ligne Lyon-Turin. Elle prévoit l’excavation à l’explosif ou au marteau brise-roche, suivie d’un revêtement en béton, et elle est employée dans les zones présentant des caractéristiques géologiques particulières (par exemple les massifs rocheux instables) ou pour les rameaux de liaison entre les deux tubes principaux du tunnel de base.
C’est l’une des méthodes d’excavation du tunnel de la ligne Lyon-Turin. Elle implique l’utilisation d’un tunnelier.
Excavation pilote permettant d’analyser en profondeur le terrain et/ou la roche pour en connaître leur composition géologique.
Fin de la section transfrontalière de la ligne ferroviaire Lyon-Turin : en France, elle se trouve à Saint-Jean-de-Maurienne et, en Italie, à Suse. Ce seront deux gares multimodales vers lesquelles convergeront les trains de la ligne historique ainsi que les bus. Elles seront dotées de parkings pour cycles et motocycles.
Les gares seront le nœud de convergence des solutions de mobilité durable pour le tourisme d’été et d’hiver dans les deux vallées.
Contrat entre l’Union européenne, la France et l’Italie qui réglemente et affecte les tranches de financement communautaire pour la section transfrontalière de la ligne Lyon-Turin. Il est signé par les États dans le cadre du programme Connecting Europe Facility (CEF).
C’est la ligne actuellement en service pour la liaison entre la France et l’Italie qui comprend, sur son tracé, le tunnel du Fréjus long de 13 km et « perché » à 1300 mètres, inauguré en 1871. Une innovation technique importante à l’époque, avec la première excavation mécanisée d’un tunnel ferroviaire qui, aujourd’hui, ne répond plus aux normes internationales de transport. Le tunnel de base en cours de construction permettra d’assurer des échanges en toute sécurité.
Matériaux résultant de l’excavation, qui sont évacués à l’extérieur de la montagne au moyen d’une bande transporteuse et dont la composition est immédiatement identifiée à des fins de classification. Dans le cas de la ligne Lyon-Turin, ils sont soumis à divers contrôles, notamment pour vérifier et sélectionner les matériaux qui peuvent être réutilisés, par exemple pour la fabrication du béton ou l’exécution de remblais (au moins 50 %). Les matériaux qui ne sont pas réutilisés dans le projet sont, dans tous les cas, valorisés pour la réhabilitation environnementale des carrières désaffectées, ou stockés dans des sites de dépôt identifiés par le projet. Les matériaux résiduels non appropriés sont classés comme déchets et évacués en décharges autorisées.
Il s’agit d’aires de service creusées de part et d’autre de la galerie de reconnaissance de La Maddalena à Chiomonte, le plus grand chantier italien de la ligne Lyon-Turin : il y a 23 niches (3 m de profondeur et 30 à 40 m de longueur) qui sont destinées à faciliter le transit et le retournement des engins de chantier travaillant à l’excavation du tunnel de base. La galerie de reconnaissance de La Maddalena, qui a été excavée à des fins de sondage, sera ainsi transformée en passage de service (descenderie) et en galerie de ventilation pour le tunnel de base.
Les travaux définitifs de la section transfrontalière de la ligne ferroviaire Lyon-Turin se déroulent en partie dans des galeries/tunnels et en partie à l’air libre. Les ouvrages à ciel ouvert comprennent notamment tous les travaux de construction des gares internationales, de l’interconnexion ferroviaire du tunnel de base avec la ligne existante et tous les travaux dans la plaine de Suse en Italie (dont la délocalisation de l’autoport) et à Saint-Jean-de-Maurienne en France.
Il s’agit d’un organisme institué par la présidence du Conseil des ministres en décembre 2006 en vue d’accompagner tout le processus de définition, de partage et de mise en œuvre des travaux d’adaptation de l’axe ferroviaire Lyon-Turin. Il a notamment mené à bien le processus qui a conduit à l’élaboration commune du projet définitif et poursuit la concertation avec les territoires pendant les travaux avec pour mission de gérer les retombées sur le territoire.
Programme visant à faire des chantiers de la ligne Lyon-Turin un moteur de développement pour l’économie des territoires concernés par la réalisation de l’infrastructure. Signé en 2018 entre la Région Piémont, le promoteur public TELT et le Commissaire du gouvernement pour la ligne Lyon-Turin, il transpose les objectifs de la Démarche Grand Chantier dans le cadre réglementaire italien. Dans le cadre de cette initiative, TELT s’engage à inclure dans ses appels d’offres une clause sociale en tant que critère de sélection des offres, liée à l’embauche de travailleurs défavorisés et très défavorisés. Les entreprises qui proposent à leurs travailleurs des solutions logistiques favorisant la réduction de l’impact environnemental (en termes de qualité de l’air et de bruit) sont également récompensées. Une information complète est garantie sur les chantiers et sur l’ouvrage, ainsi que la transparence totale sur les entreprises et sur les marchés.
En langage non technique, il s’agit d’échantillons de terrain ou de roche pour en vérifier la composition et la structure. Ces reconnaissances peuvent être réalisées pour la définition du profil géologique de la montagne ou même à l’avancement, durant l’excavation, pour corroborer les études géologiques.
Ensemble des infrastructures de transport transeuropéen mises en place par l’Union européenne afin de faciliter la circulation des personnes et des marchandises. Il comprend 9 corridors : Baltique-Adriatique, Mer du Nord-Baltique, Méditerranéen, Oriental-Méditerranée orientale, Scandinavie-Méditerranée, Rhin-Alpes, Atlantique, Mer du Nord-Méditerranée, Rhin-Danube. Ils relient du Nord au Sud et d’Ouest en Est les différentes régions d’Europe en un seul réseau de transport intégré et multimodal : l’achèvement du réseau central est prévu à l’horizon 2030.
Dans le contexte de la ligne Lyon-Turin, on parle en particulier des « retombées économiques », c’est-à-dire des effets indirects de l’ouvrage en faveur du développement de l’économie. En Italie, 1 euro dépensé pour la réalisation de la ligne Lyon-Turin produit une retombée sur le PIB de 3,77 euros (source : Gruppo Clas).
La section transfrontalière de la ligne ferroviaire Lyon-Turin est le segment entre Saint-Jean-de-Maurienne (en France) et Suse (en Italie), dont le promoteur public TELT est responsable. Elle est longue de 65 km et se trouve à 89 % en tunnel. Elle relie les deux parties nationales de l’ensemble de la ligne, l’une française (entre Saint-Jean-de-Maurienne et Lyon) sous la responsabilité de la SNCF et l’autre italienne (entre Bussoleno et le nœud de Turin) sous la responsabilité de RFI.
Machine destinée à l’excavation mécanisée de tunnels. C’est la tête d’abattage ou roue de coupe qui creuse la montagne. Elle est commandée au cas par cas selon le type d’excavation à réaliser (longueurs, roche, etc.) et, outre le creusement de la roche, elle est utilisée pour réaliser des reconnaissances à l’avancement afin de vérifier la composition géologique de la roche. Elle charge et positionne également les voussoirs destinés au revêtement du tunnel et abrite les petits « ateliers » des travailleurs et artisans.
En Italie, il est d’usage dans les travaux souterrains de baptiser le tunnelier avec des noms féminins. Neuf tunneliers au total sont utilisés pour la réalisation de la ligne Lyon-Turin.
Entrée du tunnel traversée par les trains. Côté France, elle se trouve à Saint-Julien-Mont-Denis et, côté Italie, à San Giuliano di Susa.
Acronyme de Train à Grande Vitesse. Par extension, il désigne également les lignes et les infrastructures (tunnels et gares) qui permettent aux trains de voyageurs d’atteindre en Europe la vitesse de 250 km/h. Les lignes GV peuvent accueillir des trains de marchandises, c’est pourquoi elles sont également appelées lignes à haute capacité.
Galerie artificielle qui sera la tête côté français du tunnel de base. Il s’agit d’un « caisson » en béton qui permettra aux trains de passer sous l’autoroute A43 et la RD1006, puis d’entrer dans la montagne.
Tunnel bitube traversé par les trains. Il est dit « de base » parce qu’il est creusé à la base de la montagne, avec une pente presque inexistante (environ 12 ‰), pour le distinguer des tunnels historiques construits à la fin du XIXe siècle au sommet des montagnes afin de creuser des sections plus courtes. Dans le cas de la ligne Lyon-Turin, le tunnel de base traverse le Mont-Cenis, il mesure 57,5 km de long et se compose de deux tunnels parallèles (bitube), un pour chaque sens de circulation, conformément aux normes modernes de sécurité ferroviaire.
Éléments préfabriqués en béton destinés au revêtement des tunnels creusés au tunnelier. Dans le cas de la ligne Lyon-Turin, ils sont fabriqués dans des sites spécifiques où, à partir de granulats provenant de l’excavation même du tunnel, les matériaux d’excavation appropriés sont transformés en béton, puis en voussoirs. Ils sont positionnés directement depuis le tunnelier à l’aide de ventouses spéciales.
L’usine à voussoirs est le site industriel de production d’éléments préfabriqués en béton pour le revêtement du tunnel. Ces voussoirs sont fabriqués à partir des « bons » granulats obtenus lors de l’excavation du tunnel.
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