L’excavation de la galerie de reconnaissance de Chiomonte désormais achevée, la phase 3 peut démarrer : le tunnelier Gea est en train d’être démonté et suivront ensuite les travaux de finition et la réorganisation du site pour son usage futur. En parallèle, les procédures d’expropriation des zones concernées par la réalisation de la section transfrontalière se poursuivent en Val de Suse. TELT entend communiquer de manière transparente sur ces expropriations, à cet effet, une ligne téléphonique dédiée a été mise en place. Les procédures sont menées en accord avec le Texte Unique des expropriations (Décret du Président de la République italienne 327/2001).
Les indemnités auxquelles ont droit les propriétaires sont calculées sur la base des textes de loi et sont donc conformes au prix du marché. TELT invite les habitants du Val de Suse à faire attention aux contestations infondées qui émergent à l’occasion, ainsi qu’aux informations alarmistes et privées de tout fondement scientifique sur les travaux du Lyon-Turin.
Le respect de l’environnement
Le premier objectif de la nouvelle liaison ferroviaire est de réduire la pollution des deux côtés des Alpes grâce à l’utilisation d’un moyen plus écologique, le train. Les chantiers suivent la même logique privilégiant les travaux en intérieur et limitant au maximum l’impact sur l’environnement alentour. Enfin le volet de l’occupation de terrain, est particulièrement important depuis la phase de conception. Pour la partie italienne de la section internationale, l’ouvrage impactera au total 8 hectares qui ne sont pas utilisés aujourd’hui et 7 hectares de terrains compromis, qui seront revégétalisés à la fin des travaux. Au terme de la construction, le bilan sera d’à peine un hectare. 89% de la section tranfrontalière est réalisée en souterrain, alors que la majeure partie des installations à l’air libre est située dans des zones déjà anthropisées , évitant de fait l’impact sur les terrains vierges.
Le respect de l’environnement est certifié par les organismes de contrôle : à Chiomonte, sur plus de 40 000 mesures effectuées sur plus de 135 paramètres, aucun point critique notable n’a été détecté. Très peu d’autres sites de travaux sont soumis à un niveau de contrôle aussi exigeant et similaire à celui mis en œuvre par TELT pour le Lyon-Turin. A la Maddalena, 5% du budget total est dédié au suivi environnemental, cet investissement est sans précédent parmi les grand ouvrages en Italie. Les maires de Communes concernées par l’ouvrage reçoivent depuis 2009 un rapport mensuel de suivi sur 180 points d’eau en France et 170 en Italie.
L’excavation de la galerie de reconnaissance n’a jamais impacté les ressources hydriques.