L’engagement du gouvernement à allouer entre 102 et 112,5 millions pour le territoire
L’allocation de 10 millions d’euros pour les ouvrages compensatoires du Lyon-Turin a été approuvé par le Cipe le 25 novembre. Chiomonte et Suse sont les deux premières communes destinataires. À Chiomonte, l’administration a décidé d’engager une partie des 4 millions assignés pour la réalisation du nouveau réseau de gaz natuel, fondamental pour mettre aux normes un grand nombre d’habitations qui pourront accueillir les travailleurs du chantier. À Chiomonte, une barrière pare-avalanches sera réalisée dans la ville de Verger et ainsi qu’une nouvelle cabine préfabriquée de réception de réseau. Suse en revanche utilisera les 6 millions d’euros de compensation pour refaire l’auditorium, l’unique salle d’époque du Risorgimento existante en Val Susa, abandonnée depuis presque trente ans. La ville a en outre décidé de financer également la conception d’un nouveau pont sur la route nationale 25 et les premières interventions de mise en sécurité hydrologique de la zone, en plus de la construction d’un parcours piétonnier le long de la route départementale de Monpantero et l’amélioration de l’accès au pont des Alpins. Avec les fonds, l’Itis sera également remis à neuf.
Le point sur les ressources à été fait lors de la II Commission du Conseil Régional du Piémont à la veille de l’approbation de l’arrêté par le CIPE. Au Palais Lascaris, avec les maires de Chiomonte et de Suse, était également présent le Commissaire du Gouvernent pour le Lyon-Turin, Paolo Foietta, qui a rappelé que « les premières mesures du Cipe pour les ouvrages compensatoires du Lyon-Turin remontent à 2012-2013 » et le Ministre Graziano Delrio « a proposé une augmentation passant de 42,5 millions à 102-112,5 millions ». Toujours sur les indications du ministre, ces ressources « ne devront pas servir à construire des ronds-points ou du mobilier urbain, mais des ouvrages durables.
Les grandes technologies arrivent sur le chantier
Le robot de projection de béton est arrivé aux puits de ventilation ainsi que les premières pièces du tunnelier à Saint-Martin-la-Porte.