La ligne Lyon-Turin est un projet “indispensable à notre réseau et nous la considérons une des valeurs ajoutées des corridors européens, qui ne peut manquer car, comme certains le demandent, nous avons l’exigence de nousdéplacer le plus possible en train. Nous devons donc réaliser ces interconnexions.
C’est ce qu’affirme Adina Valean, Commissaire Européenne pour les transports, dans son intervention à la Commission Environnement du 11 mai dernier à Bruxelles, reprise dans le premier numéro de TELT at Work, le nouveau magazine vidéo réalisé par le promoteur public pour informer sur la réalisation de la ligne ferroviaire du Lyon-Turin. Et sur le prolongement jusqu’en 2022 de la première tranche de cofinancement européen, la Commissaire explique: » la procédure de prorogation est maintenant appliquée à de nombreux ouvrages, il ne s’agit pas du tout d’une exception « .
Dans ce geste de confiance – explique le président de TELT, Hubert Du Mesnil – l’Europe nous confirme qu’elle compte sur nous pour continuer le programme et tenir le calendrier. Il ne s’agit pas simplement de respecter des chiffres, mais aussi d’atteindre un objectif ambitieux de qualité qui est la sécurité du programme, la sécurité du chantier et des personnes et en même temps c’est la qualité du rapport avec le territoire.
Concernant la protection de l’environnement, » L’objectif – ajoute Mario Virano – n’est pas celui du zéro impact, dans le sens de ne pas causer de problèmes ou d’essayer de les réduire au minimum, mais c’est de créer de la valeur ajoutée. C’est un grand défi de laisser les territoires dans lesquels nous intervenons mieux que nous les avons trouvés, meilleur d’un point de vue environnemental, naturaliste et paysager, mais surtout d’un point de vue social » grâce aux centaines d’emplois générés par les chantiers.
Après un ralentissement et l’adaptation des plans de sécurité et des procédures liées à la propagation du Covid-19, les appels d’offres pour la construction ne se sont jamais arrêtés grâce au télétravail: » Nous avons environ 4 milliards d’appels d’offres en cours et TELT est l’un des plus grand opérateurs ayant la capacité d’activer l’économie dans les deux pays » souligne Mario Virano.
Les différentes rubriques accompagnent le spectateur dans les chantiers, afin de connaître l’avancement de l’ouvrage, la diversité des méthodes de travail et les territoires avec un focus sur l’environnement et la société, donnant la parole aux différents acteurs qui interviennent autour de ce grand ouvrage et à sa signification pour l’avenir.
Ils en parlent aussi les ‘outsider’ du match de football entre l’Olympique Lyonnais et la Juventus qui idéalement en février 2020 a déjà uni Turin et Lyon à travers les Alpes. Deux villes “en quelque sorte complémentaires, qui se ressemblent et entre lesquelles il y a énormément d’affinités qui pourraient être renforcées avec un peu plus de vitesse ferroviaire » déclare Paolo Garimberti, président du Musée de la Juventus à Turin. Stéphane Benas, Directeur du musée de l’Olympique Lyonnais lui fait écho “Il faut savoir qu’à l’origine des transports entre Lyon et Turin prend racine dans le passé du moment où à Lyon existait déjà le Juventus Club de Lyon. Pour chaque match, au stade Communal, il y avait un bus pour aller voir la Juve. Donc il y a toujours eu ce désir de rapprochement « .
Parmi les rubriques du magazine, il y a aussi les interviews des directeurs généraux adjoints France et Italie, Alain Chabert et Maurizio Bufalini, et la responsable de l’Environnement de TELT, Elena Luchetti.